Je me suis inspirée des conseils donnés par la psychologue Joannie Gauthier, vus sur le site web de Radio-Canada.
1- Ne pas nier ou minimiser ce que la personne ressent
Par exemple ne pas dire :
"Tu stresses pour rien..." ou
"Tu as juste à te dire que ça va bien aller!"
"Tu stresses pour rien..." ou
"Tu as juste à te dire que ça va bien aller!"
Vu de l'extérieur ça semble simple, mais on l'a tous vécu un jour ou l'autre : il ne suffit pas de le vouloir pour que des pensées ou des émotions disparaissent... Ça peut aussi inciter des personnes à se taire, ou à se juger incompétents. Certaines personnes vont se sentir encore plus stressées.
Se montrer empathique et ouvert donnera de meilleurs résultats, même si on ne comprend pas bien ce que ressent la personne.
2- Être à l'écoute et compatissant, tenter de se mettre à la place de l'autre
"C'est vrai que c'est un moment difficile, je comprends que tu sois inquiet". En plus de nous aider à mieux comprendre la situation de l'autre, ça nous permet de gagner sa confiance et mieux l'aider, par exemple en trouvant des solutions qu'on aurait pas vues autrement. Parfois, juste en parler à une oreille attentive va réduire leur stress/anxiété de beaucoup.
3- Identifier les sources de stress et aider l'autre à les réduire
En écoutant bien et en posant quelques questions, généralement on peut identifier assez facilement les sources de stress ou d'anxiété. Est-ce que c'est la crainte de perdre un emploi? La gestion de jeunes enfants à la maison? Le poids de la nouveauté d'être en télétravail, incluant parfois de rendre des compte à un gestionnaire pour qui c'est tout nouveau (et stressant) aussi? Une fois le "stresseur" identifié, comme au point 2, il est plus facile de penser à des solutions et aménagement qui vont réduire le stress.
4- Trouver des éléments positifs ou rassurants
"Heureusement l'entreprise est solide" ou "Notre premier ministre a fait preuve de leadesrhip et la plupart des gens sont solidaires". La personne stressée a tendance à ne voir que les sources de stress, donc essentiellement ce qui ne va pas. Sans nier ce qu'elle vit (voir point 1) on peut l'aider à relativiser et pencher vers une vision plus globale et plus positive.
5- Aborder des sujets liés à l'avenir ou une fierté
Si possible, parler d'un sujet de fierté ou de quelque chose d'agréable dans le futur : "Comme ça ton garçon s'est découvert une passion pour le dessin depuis qu'il est à la maison?" ou "As-tu pensé comment tu vas faire ton jardin cette année?" Des études montrent que se projeter dans un futur agréable, c'est un moyen efficace de réduire les impacts du stress.
Les sources de fierté personnelles ou professionnelles aident également à balancer l'impression d'incompétence qu'on peut vivre en ce moment face à la COVID-19 ou autre bouleversement de notre routine.
Et quand on se parle à soi-même?
Ces trucs sont également bons pour se parler à soi-même, en les adaptant à la "petite voix" qu'on a dans la tête... Pour s'aider ou aider quelqu'un d'autre, on peut également voir le texte précédent sur les trucs pour réduire le stress et l'anxiété.
Pour aller plus loin
L'excellent site du Centre d'études sur le stress humain (Sonia Lupien)
Et quand on se parle à soi-même?
Ces trucs sont également bons pour se parler à soi-même, en les adaptant à la "petite voix" qu'on a dans la tête... Pour s'aider ou aider quelqu'un d'autre, on peut également voir le texte précédent sur les trucs pour réduire le stress et l'anxiété.
Pour aller plus loin
L'excellent site du Centre d'études sur le stress humain (Sonia Lupien)
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