lundi 31 mai 2010

Reconnaissance à coût nul

Pour compléter notre dossier sur la reconnaissance, nous présentons aujourd'hui des exemples concrets, observés surtout dans des PME. Voici d'abord des exemples qui ne coûtent rien, ou presque, sauf un peu de temps, que nous compléterons demain avec des exemples à coût faible ou plus élevé.
  • Souligner tous les anniversaires sur l'intranet, par l'envoi d'un courriel ou un affichage à la cafétéria
  • Donner la liberté au gestionnaire de souligner les bons coups à sa façon : l'un va féliciter un employé verbalement, un autre le fera lors de l'évaluation de rendement
  • Commencer toute réunion en présentant un bon coup de l'un des employés, en assurant la rotation
  • Au lieu de conserver les cadeaux reçus des fournisseurs pour les acheteurs ou les dirigeants, ou même une partie des "Air miles", les faire tirer lors du party de Noël
  • Indiquer au début ou à la fin des documents de présentation le nom des personnes qui y ont contribué, par exemple "Présentation Power Point par Liane, données du graphique recueillies par notre stagiaire Cédric"
  • Remercier les employés et souligner l'importance de leur travail lors des communications de groupe
  • Inviter un ou des employés à monter une conférence voyage ou autre sujet d'intérêt pour terminer un vendredi en beauté 
  • Donner du temps aux employés pour participer à une activité bénévole spéciale ou appuyer l'un des leurs qui participe à une activité spéciale (sportive ou autre)
  • Demander aux employés qui ont des compétences spéciales de les utiliser pour un projet d'entreprise (un photographe amateur pourrait prendre une photo du groupe pour un dépliant)
  • Former les gestionnaires pour qu'ils soulignent les bons coups lors des rencontres d'évaluation annuelle
  • Envoyer un courriel aux gestionnaires leur demandant s'ils ont souligné le travail d'au moins un employé cette semaine
  • Afficher les lettres de clients satisfaits
  • Raconter de façon personnalisée, et afficher sur le babillard ou l'intranet, les bons coups d'une des équipes ou de l'entreprise
Voici également un site intéressant présentant, entre autres, différents exemples de la Chaire de gestion SST de l'Université Laval.

Pour voir la série complète sur la reconnaissance, cliquer ici.
Mis à jour le 11 mai 2014

lundi 17 mai 2010

Reconnaissance : les bases

Automatisation de la tape sur l'épaule ?
Lorsqu'on parle reconnaissance, le premier commentaire que j'entends souvent est : « On sait que c'est important, mais comment on le fait ? » Pour certains employés, c'est la « tape sur l'épaule » qui les valorisera, mais pour bien d'autres il faudra trouver d'autres formes de reconnaissance. C'est tout l'art de la gestion : trouver le petit geste personnel qui saura conserver ou augmenter la motivation au travail de l'équipe.

À la base, la reconnaissance est une forme de communication, une façon de montrer de la considération envers autrui et elle ne vise pas seulement à reconnaître des gestes exceptionnels ou l'atteinte d'un objectif précis : elle souligne l'importance de la personne et de son travail pour l'entreprise, l'équipe ou le gestionnaire. Elle devrait donc inclure autant le travail à long terme que les évènements ponctuels, autant les efforts que les résultats.

Pour donner de bons résultats, elle doit être à la fois constante et variée. Constante, parce qu'elle représente un besoin important, exprimé dans à peu près tous les sondages de satisfaction des employés. Variée, pour répondre aux besoins individuels et éviter que les effets des formules gagnantes de ne s'émoussent avec le temps ou ne s'adaptent pas aux nouvelles situations.

Pour être reçu positivement par les employés, un geste de reconnaissance doit être:
  • sincère
  • adapté au contexte
  • équitable
Par exemple, un gestionnaire qui invite une partie de son équipe au restaurant pour lui témoigner son appréciation devra être sincère, et la plupart de ses employés doivent approuver tacitement sa « sélection » des employés présents. De plus, les participants ne devraient pas avoir des attentes raisonnables plus élevées (par exemple à la fin d'un projet épuisant mais très payant pour l'entreprise).

Voici également trois liens web intéressants (à jour 11 mai 2014) :
La chaire en gestion de la SST de l'université Laval donne également de nombreuses informations et exemples sur leur site.
Le blogue français de Gaëlle, « En aparté Chroniques autour de la conciliation vie privée / vie professionnelle » qui parle souvent de la reconnaissance au travail.
Un excellent tour général avec la description de quatre aspects fondamentaux de la reconnaissance par Jean-Pierre Brun, professeur de management de l’université Laval, Québec.
Dans notre prochain et dernier billet sur le sujet, je proposerai des exemples concrets sur la reconnaissance. Pour voir la série complète, cliquer ici.

Mis à jour le 11 mai 2014

samedi 8 mai 2010

Reconnaissance

Lorsque je rencontre un employeur pour un premier mandat, je suis toujours curieuse de connaître
quand et comment a eu lieu la dernière rencontre impliquant toute l'entreprise. Pourquoi ? Parce qu'elle reflète souvent l'état de la reconnaissance au sein de l'entreprise. Avec la formation, la rémunération et la gestion du rendement, la reconnaissance est toujours un outil extrêmement puissant pour qu'une entreprise se développe et atteigne ses objectifs.

En fait, la reconnaissance offre un des meilleurs "rapports qualité-prix" parmi les méthodes de gestion visant à augmenter l'engagement des employés. Parmi ces autres moyens, on retrouve la rémunération, la formation et la gestion du rendement. La rémunération représente un levier puissant, mais l'effet ne dure en général que quelques semaines et entraîne l'augmentation des coûts à court et à long terme. La formation et la gestion du rendement, qui peuvent même servir de reconnaissance en soi, demandent des moyens et une planification plus larges. La reconnaissance est donc l'outil évident lorsqu'on veut obtenir des résultats immédiats à des coûts faibles, ou à tout le moins raisonnables.

Ce qui permet d'ailleurs à de petites entreprises d'obtenir le même niveau d'engagement, ou même plus élevé, que dans les grandes entreprises, étant aidées par la proximité entre la direction et les employés de la base. Nous verrons dans mes prochains billets de nombreux exemples de reconnaissance qui fonctionnent. Pour voir la série complète, cliquer ici.

Mis à jour le 11 mai 2014