J’ai participé au TruMontréal 2020 la semaine dernière. Nous étions environ 150 à participer aux ateliers d’échange sur le recrutement innovateur, et voici un résumé de ce qui a retenu mon attention - 1re partie. Pour voir la série complète, cliquer ici.
Dans le premier atelier, Catherine Duhaime a posé une bonne question : en période de pénurie de main d’oeuvre, faut-il encore afficher nos offres d’emploi?
Effectivement, quand on ne reçoit plus de CV, ou en tout cas, aucun CV pertinent, quand certains postes exigent une recherche active (chasse de tête), pourquoi afficher?
Plusieurs ont répondu qu’ils affichaient « au cas où ». D'autres, et j’en suis, le font aussi pour avoir une référence, un lien qu’on peut envoyer facilement à un candidat potentiel ou pour assurer de la visibilité de l'organisation.
Mots clés
Une des recruteuses présentes a été elle-même en recherche d’emploi récemment et elle a raconté qu’après quelques recherches sur internet, les algorithmes ont commencé à lui présenter des offres d’emploi dans son domaine, sans qu'elle les demande. Ils ont sûrement pris les mots clés utilisés au début. Ce qui rappelle l’importance des mots clés contenus dans les affichages...
Du concret svp!
Une autre a donné son truc pour les métiers spécialisés et les postes manuels, elle s’assure que ses affichages seront très concrets : le candidat doit savoir en quelques mots simples ce que le poste veut dire au quotidien, qu'il voit facilement ce que seront ses tâches et les conditions de travail, et rien de plus : de toute façon le candidat ne lira pas le reste...
Un dernier a suggéré que, après quelques jours d’affichage, de faire comme si on était un chercheur d’emploi : chercher avec les mots clés, passer les étapes et voir comment ça se passait « si ça prend plus de 30 secondes pour trouver votre poste et appliquer... » Certains recruteurs ont renchéri sur cette règle du 30 ou 60 secondes, au-delà de ce délai il semble qu’on perdre énormément de candidats.
Ma conclusion? Le monde du recrutement change, et l’affichage va aussi sûrement changer. On ne sait juste pas encore comment...
Pour voir la série complète, cliquer ici.
Gestion des ressources humaines au Québec. Contenu varié, approche créative et pratique de mon expérience en PME surtout. Également quelques éditoriaux sur le thème des ressources humaines responsables.
mercredi 29 janvier 2020
mercredi 22 janvier 2020
Changements à l'équité salariale - 3e partie
Des changements importants ont été apportés à la Loi de l'équité salariale au printemps et à l'automne 2019. Rappelons que celle-ci s'applique à tous les employeurs sous juridiction provinciale employant 10 employés ou plus.
Voir les textes précédents première partie et deuxième partie, pour les ajustements à prévoir. Assurez-vous de lire mon AVERTISSEMENT à ce sujet aussi. Voici la suite des changements :
Changements dans l'affichage
Le contenu des affichages est également modifié.
Premier affichage
Changements dans la déclaration (DEMES)
Notez que la déclaration (DEMES) est différente de l'exercice du maintien : l'exercice du maintien doit être fait tous les cinq ans, seulement à l'interne, tandis que la déclaration est une mise à jour de votre dossier à effectuer en ligne. Le délai pour la DEMES est le même que celui accordé pour la production de la déclaration de mise à jour au REQ.
Le changement : les employeurs doivent maintenant produire la DEMES annuellement jusqu'à ce qu’ils attestent avoir réalisé l’exercice initial d’équité salariale dans leur entreprise. Par la suite, les employeurs doivent produire la déclaration lorsqu'ils réalisent l'exercice du maintien de l’équité salariale dans leur entreprise. Lorsqu'ils attestent avoir réalisé l'évaluation du maintien, ils sont exemptés de produire la déclaration jusqu'à leur prochain exercice.
Cette obligation s’applique à tous les employeurs dont l’entreprise est immatriculée au registre des entreprises (REQ) et qui y ont déclaré 11 personnes salariées ou plus l’année précédente.
Pour aller plus loin
CNESST pour les affichages
Plus de détail par Lavery Avocats
Voir les textes précédents première partie et deuxième partie, pour les ajustements à prévoir. Assurez-vous de lire mon AVERTISSEMENT à ce sujet aussi. Voici la suite des changements :
Changements dans l'affichage
Le contenu des affichages est également modifié.
Premier affichage
- il n’est plus obligatoire de réaliser un avis d’affichage.
- on doit y présenter la liste des évènements ayant généré des écarts salariaux survenus depuis l'exercice précédent, avec les dates de début (et de fin s'il y a lieu) de ces évènements.
Deuxième affichage
- si c'est le cas, mentionner qu'aucun renseignement n’a été demandé ni aucune observation présentée durant le premier affichage.
- indiquer que toute plainte portant sur les travaux d’équité salariale doit être déposée au moyen du formulaire prescrit par la loi.
- inclure les renseignements sur les recours possibles et les délais prévus, entre autres pour une personne salariée qui croit que l’employeur ou l’association accréditée aurait agi de mauvaise foi, etc.
Changements dans la déclaration (DEMES)
Notez que la déclaration (DEMES) est différente de l'exercice du maintien : l'exercice du maintien doit être fait tous les cinq ans, seulement à l'interne, tandis que la déclaration est une mise à jour de votre dossier à effectuer en ligne. Le délai pour la DEMES est le même que celui accordé pour la production de la déclaration de mise à jour au REQ.
Le changement : les employeurs doivent maintenant produire la DEMES annuellement jusqu'à ce qu’ils attestent avoir réalisé l’exercice initial d’équité salariale dans leur entreprise. Par la suite, les employeurs doivent produire la déclaration lorsqu'ils réalisent l'exercice du maintien de l’équité salariale dans leur entreprise. Lorsqu'ils attestent avoir réalisé l'évaluation du maintien, ils sont exemptés de produire la déclaration jusqu'à leur prochain exercice.
Cette obligation s’applique à tous les employeurs dont l’entreprise est immatriculée au registre des entreprises (REQ) et qui y ont déclaré 11 personnes salariées ou plus l’année précédente.
Pour aller plus loin
CNESST pour les affichages
Plus de détail par Lavery Avocats
mercredi 15 janvier 2020
Vous employez des travailleurs d'agence ou étrangers? À lire!
Depuis le 1er janvier 2020, un nouveau règlement encadre plus étroitement le travail des agences de placement, incluant celles qui recrutent des travailleurs étrangers temporaires.
IMPORTANT : ce règlement entraîne des risques et des obligations importantes pour l'employeur.
Ce règlement vise l’ensemble des entreprises qui offrent des services de location de personnel, en excluant celles qui exercent leurs activités à titre de sous-traitants, de sous-entrepreneurs et de services-conseils.
Permis obligatoire
À partir du 1er janvier 2020, toute agence de placement devra détenir un permis émis par la CNESST pour maintenir ses activités (avec une période de grâce pour donner le temps d'obtenir le permis). Elles devront également déposer une caution de 15 000 $ et indiquer le numéro du permis sur tous leurs documents d’affaires.
Obligations pour l'employeur
Risques pour l'employeur
L’agence de placement et l’employeur seront solidairement responsables des obligations pécuniaires. L'employeur pourrait ainsi être poursuivi par la CNESST pour des montants impayés de salaire, pour jour férié, etc. aux employés embauchés via une agence.
Pour en savoir plus
Informations par la CNESST
Obligations de l'employeur (site de la CNESST)
Le règlement
IMPORTANT : ce règlement entraîne des risques et des obligations importantes pour l'employeur.
Ce règlement vise l’ensemble des entreprises qui offrent des services de location de personnel, en excluant celles qui exercent leurs activités à titre de sous-traitants, de sous-entrepreneurs et de services-conseils.
Permis obligatoire
À partir du 1er janvier 2020, toute agence de placement devra détenir un permis émis par la CNESST pour maintenir ses activités (avec une période de grâce pour donner le temps d'obtenir le permis). Elles devront également déposer une caution de 15 000 $ et indiquer le numéro du permis sur tous leurs documents d’affaires.
Obligations pour l'employeur
- S'assurer que l'agence détient son permis (une liste des agences sera disponible en ligne sur le site de la CNESST à partir du 20 janvier 2020).
- Offrir aux travailleurs étrangers ou d'agence un salaire égal à celui d’autres employés de l’entreprise chargés des mêmes tâches
- Ne pas demander aux travailleurs étrangers des sommes supplémentaires autres que celles exigées par les programmes gouvernementaux canadiens.
- Ne pas conserver des biens ou des documents appartenant aux travailleurs.
Risques pour l'employeur
L’agence de placement et l’employeur seront solidairement responsables des obligations pécuniaires. L'employeur pourrait ainsi être poursuivi par la CNESST pour des montants impayés de salaire, pour jour férié, etc. aux employés embauchés via une agence.
Pour en savoir plus
Informations par la CNESST
Obligations de l'employeur (site de la CNESST)
Le règlement
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