C'est à dire que je devrai faire en 4 jours ce que je fais habituellement en 5. Pire, si je pense bien profiter du congé et du beau temps, certains vivent le congé ou la fin des vacances dans l'angoisse du retour ou ont dû emporter du travail avec eux.
Êtes-vous concerné ?
On commence par identifier si le problème vous touche. Est-ce que ceci vous fait penser à quelqu'un?
- l'approche d'une longue fin-de-semaine suscite autant d'angoisse que d'envie
- vous terminez plus tard le vendredi avant une fin de semaine de trois jours
- vous devez emporter du travail ou rentrer même si c'est congé
- vous consultez vos courriels ou vos collègues vous appellent durant vos vacances
- vous pensez souvent au travail durant cette période d'arrêt
- vos proches vous disent que vous êtes distrait, fatigué ou trop souvent absent
- vous avez l'impression de ne pas profiter des arrêts de quelques jours ou semaines ou vous vous sentez plus fatigué à l'approche ou au retour des congés
Ensuite, parce que les congés rendent plus productifs ! L'extraordinaire productivité française (3e place en Europe selon Le Monde) s'explique en partie par l'obligation de travailler 35 heures/semaine ou moins. On revient d'un congé énergisé, plus créatif, plus efficace. L'absence de congé peut causer le cercle vicieux d'être moins efficace et concentré, on doit se rattraper, on ne prend pas de congé, on est fatigué, on est encore moins efficace, etc. jusqu'au burn-out parfois... STOP !!
Ne pas pouvoir s'arrêter est souvent un symptôme qu'il faut examiner avec soin. Nous verrons dans le 2e billet ce qui peut réellement causer cette spirale infernale et dans le 3e billet comment y remédier, ou soutenir notre entourage professionnel dans cette problématique.
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