jeudi 27 octobre 2011

Les meilleurs moments du congrès - 2

Voici la suite des meilleurs moment du congrès, cette fois-ci mes réflexions suite à la conférence plénière de Pierre Lavoie. Très animé, certains le trouvaient même un peu en colère, M. Lavoie est passionné par son sujet et on le comprend lorsqu'on écoute son histoire, où il est devenu champion de la cause des maladies orphelines, de la bonne forme physique au Québec et de triathlon (voir http://www.pierrelavoie.org/), entre autres les Ironman. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une compétition de 3,8 km de nage, 180 km de vélo et de 42 km de course... Oui, le même jour ! Bref, Pierre Lavoie ne se contente pas d'être un athlète exceptionnel, il veut aussi faire changer les choses au Québec avec le défi Pierre Lavoie, et voici les citations qui m'ont inspirée.

Sur l'éducation
  • L'éducation est la colonne vertébrale d'une société 
  • T'as pas besoin des autres pour te dire que t'es pas bon... 
  • Les professeurs n'ont pas besoin d'être évalués, ils ont besoin d'être supportés
Sur les maladies orphelines et nos habitudes de vie
  • Une grande partie des coûts de santé (cardio-vasculaire, cancer, diabète, etc.) sont directement liées à nos modes de vie, ce qui laisse d'autant moins d'argent pour s'occuper des autres maladies
  • Ce n'est pas en investissant en santé qu'on va changer ça, mais en investissant en éducation
  • Quand 25% d'une population adopte de nouvelles habitudes, le changement se répand dans toute la population
Pour atteindre nos objectifs
  • Pour réaliser un rêve il faut poser des gestes concrets à tous les jours
  • Le mentor a la responsabilité de transmettre, le mentoré, d'écouter
  • Difficile de rester motivé a long terme, ça prend environ 3 semaines pour transformer la bonne intention en habitude
  • Afficher l'objectif bien en vue aide fortement à l'atteindre
  • Encourager les gens = ça nourrit les personne 
  • Pour donner un sens à la souffrance et tenir le coup, il faut s'accrocher après le positif 
Il a également raconté qu'au primaire, il était très peu performant à la course. Après une course de 50m où il avait terminé dernier, un professeur lui avait dit "Oublie la course!" Pierre Lavoie a douté de lui longtemps, avant de se rendre compte qu'il n'était peut-être pas bon sur 50 mètres, mais qu'il était dur à battre sur 42 kilomètres!

Cette partie se transpose bien dans les entreprises, parfois on n'attend pas assez longtemps pour juger des forces d'un employé nouvellement nommé et on termine son emploi. Combien "d'athlètes de fond" est-ce qu'on perd ainsi parce que notre société, nos écoles et nos entreprises ne sont plus capables d'attendre?

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