L'été est un temps idéal pour aborder des sujets un peu plus légers...
La machine à café est une institution au travail, mais on sent une concurrence de plus en plus vive. Je le voyais lors des colloques et formations où la proportion café/thé vert s'inverse peu à peu lors des pauses. Mais je n'avais pas pensé aux boissons énergisantes, très populaires auprès des moins de 35 ans. J'ai commencé à le réaliser lorsqu'un employeur m'a dit que ses jeunes employés carburaient au Red Bull. Un autre me racontait que plusieurs avaient le défaut de laisser traîner des canettes de ces boissons lorsqu'ils quittaient un chantier, au point de recevoir des plaintes des clients. J'ai également vu un jeune qui a fait un "bad trip" après en avoir avalé 4 ou 5.
De plus, le monde du café lui-même est en train de changer. Les nouvelles machines à café infusent individuellement chaque tasse (type Nespresso), utilisant le modèle d'affaire des imprimantes à jet d'encre : on vend la cafetière à moindre prix, mais on fait plus d'argent avec les "consommables". (Et mon côté écologique est bien désolé par cette orgie de capsules jetables...) Les gens veulent un café à la vanille, au lait chaud, équitable. Il n'y a plus de café. Je veux dire, avec un point après, sans arôme ou qualificatif...
La question se pose, est-ce qu'on assiste à la fin du monopole du café au travail ? Peut-être verrons-nous bientôt les discussions autour d'une machine distributrice ? Mais que ça sente le Red Bull ou la camomille, il me semble qu'il manquera quelque chose...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire