- Parmi les visiteurs, environ la moitié sont déjà en emploi, mais ils viennent voir les postes affichés, et les entreprises qui les offrent.
- Plusieurs d'entre eux étaient des gens de métiers : soudeurs, mécaniciens, camionneurs ou autre, comptant plusieurs années d'expérience et travaillant à Montréal.
- Ces derniers ont plusieurs avantages dans leur entreprise actuelle, mais ils sont prêts à faire certains compromis pour se rapprocher.
- Quand on demande aux visiteurs ce qu'ils cherchent, beaucoup nous disent : "Quelque chose plus proche!" ou "La 25 pis Montréal, pu capable!" Bref, la proximité avant tout...
- Le nombre d'étudiants accompagnés par leurs parents était en baisse. Les employeurs me disent souvent que les parents trop impliqués auprès de leur jeune lui nuisent, parce qu'ils recherchent des employés autonomes. Voir à ce sujet cet article humoristique d'une amie.
- On a vu de nombreux jeunes, étudiants ou décrocheurs, qui recherchent "n'importe quoi". Les uns parce qu'ils débutent et ne savent pas ce qu'ils peuvent et veulent faire. Les autres, plus tristement, parce qu'ils n'ont plus de revenus... Nous avons redirigé plusieurs d'entre eux vers des services d'orientation et d'aide.
- Heureusement, nous avons reçu moins de nouveaux chômeurs qui viennent d'apprendre qu'ils ont perdu leur emploi après 15, 20 ou 30 ans au même endroit, et plus de techniciens et professionnels, entre autre dans les domaines du graphisme, de la production et des finances.
Le recrutement par des évènements comme les Salons de l'emploi est une bonne stratégie lorsqu'un employeur doit embaucher plusieurs postes à la fois, ou lorsqu'il veut bénéficier d'une bonne visibilité. J'avais publié un article sur le sujet dans la Presse en 2006 (voir ici), où je donnais plusieurs conseils pour en tirer le meilleur parti.
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