Lors du salon de l'emploi de Terrebonne, j'ai vu quelques chercheurs d'emploi dans la cinquantaine, occupant des emplois payants à Montréal. Pour se rapprocher, la plupart étaient prêts à faire de compromis, mais pas au point de couper drastiquement leurs salaire et avantages.
"Ils ne veulent pas payer pour l'expérience, ils préfèrent des jeunes. Et puis, je veux bien couper mon salaire, mais pas mes vacances !"
De l'autre côté, plusieurs PME me disent, lors du recrutement, qu'ils ne veulent pas de ces candidats provenant d'entreprises qui ont "trop" choyé leurs employés. Ils ne peuvent concurrencer les salaires élevés et craignent qu'ils ne soient jamais satisfaits.
"Le gars gagne 10$ de l'heure de plus que ce que je paie en ce moment et en plus il ne sera jamais content. On est une PME et on n'a pas les moyens de payer le gros luxe".
Irréconciliable ? Au candidat, je suggère de faire valoir vos forces et votre expérience et de rassurer l'employeur sur votre capacité d'adaptation. Ce qui fait peur à l'employeur c'est un employé incapable d'apprendre de nouvelles tâches et insatisfait des conditions.
À l'entreprise, je suggère de valider les qualités réelles du candidat et d'offrir autant de souplesse que vous en réclamez... Et vous aurez alors accès à un bassin élargi de candidats.
Finalement, les PME en banlieue se disent souvent désavantagées par rapport aux grandes entreprises du centre-ville, mais elles offrent de nombreux éléments qui compensent des conditions moins élaborées : flexibilité, ambiance familiale, possibilités d'avancement, congés, horaires adaptés et surtout, proximité du domicile.
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