mardi 20 avril 2021

Santé mentale - comment éviter la panne?

En lisant Comment préserver sa santé mentale après un an de pandémie? de la revue Protégez-vous, j'ai été frappée par cette phrase de la psychologue interviewée :

Quand le stress va diminuer, beaucoup de personnes seront épuisées. Il y en a beaucoup qui fonctionnent avec l’adrénaline. Quand elles arrêteront et qu’elles se détendront, elles n’auront plus d’énergie. 

J'avoue que j'ai pensé à plusieurs amies, collègues et membres de ma famille, et... moi-même! 

Nous sommes faciles à reconnaître, vous savez, celles et ceux qui tombent malades en vacances? Comme si le corps et le système immunitaire se disaient, ah! enfin elle s'arrête, on peut se reposer!

Je sais que je ne suis pas la seule à vivre un peu plus tendue depuis 13 mois et malgré que ça aille bien mieux qu'au printemps 2020, on sent qu'à peu près tout le monde est ben, ben, BEN tanné disons. L'avez-vous constaté en entreprise, surtout durant les dernières semaines? Cet article m'a fait un peu peur pour la sortie du tunnel tant attendue.


Et même des chocs post-traumatiques!

Et ce n'est pas tout... La psychologue rajoute que lorsque la tension de la pandémie va retomber, il y aura chez plusieurs : 

...des signes de chocs de stress post-traumatique : l’anxiété qui revient à la même intensité, tout comme les terreurs nocturnes, l’impression que ce n’est pas réel, les symptômes de dissociation, l’irritabilité et la colère.

Nous aurons déjà à gérer l'après-pandémie économique dans toutes sortes d'aspects, nous sommes peu équipés dans les petites organisations pour faire face aux effets sur la santé mentale.

Déjà qu'on voit l'irritabilité, l'indifférence ou les congés de maladie en hausse... Ces signes de tensions chez les employés pourraient donc évoluer en épuisement, burn-out ou maladies chez certains et même en choc post-traumatique. Sans compter ceux qui ont vécu des difficultés majeures durant la pandémie, je pense entre autres aux travailleurs de la santé ou à celles qui ont vécu de la violence... 


Prévenir (un peu) ces impacts?

La psychologue conclut :

Les gens doivent prendre au sérieux la nécessité de s’aimer, de se mettre des limites et de se dire qu’ils sont importants – pas plus, pas moins important que les autres. S’ils prennent soin d’eux au quotidien, ils vont mieux récupérer par la suite.

Je me suis rendu compte que je n'avais pas de solutions concrètes à vous proposer pour le moment, comme si je ne voulais pas penser à l'ampleur que ça peut avoir... J'espère trouver quelques moyens d'aider dans les prochaines semaines. 

En attendant, une image pour vous aider à passer le message de la psychologue. Pensez à quelqu'un qui dirait Je n'ai pas le temps de faire le plein d'essence... Un jour ou l'autre on sait bien que l'auto tombera en panne! C'est exactement la même chose pour notre santé... Aussi occupés ou pressés qu'on le soit, n'attendons pas trop longtemps avant de faire le plein des bonnes choses qui nous aident à avancer.

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