S'il y a un thème qui fait beaucoup parler les gestionnaires et les rh, c'est bien les absents et les retardataires. Les absents n'ont pas juste tort, certains donnent également des maux de têtes à leurs collègues et gestionnaires. Absents ou retardataires, lorsqu'ils dépassent la norme de l'entreprise, ils se gèrent sensiblement de la même façon et je les appellerai les absents.
Si vous avez un seul absent à répétition, ou un faible pourcentage, c'est le cas le plus simple : le problème vient probablement de l'employé. Vous aurez une conversation franche avec lui*, pour savoir s'il s'agit d'un effet temporaire (santé, problème personnel ou au travail), et selon ses réponses et son désir de changer, vous vous entendez ou entamez les mesures disciplinaires et les suivez religieusement jusqu'à ce que votre "mauvais exemple" quitte ou soit remercié.
Lorsqu'il est plus répandu, l'absentéisme est plutôt le "symptôme" d'un problème de gestion qui ne se corrigera pas de façon individuelle : si plusieurs employés trouvent plus payant ou facile de s'absenter plutôt que d'être présents, quelque chose ne fonctionne pas dans la gestion de la présence au travail. Ça a l'air simple dit comme ça, mais c'est une situation courante difficile à changer une fois installée.
On doit commencer par se questionner : est-ce un changement récent ou une tendance à long terme ? Depuis que Untel est chef d'équipe ? Ou depuis qu'on a interdit les pauses cigarettes ? Est-on trop rigide alors que la tendance est à l'assouplissement des horaires ? Qui est touché, un type de poste ou d'horaire ? Quels sont les avantages et les conséquences pour l'employé d'être absent ? Comment on valorise la présence ?
Pour corriger le tir, en gros on veut rendre la présence plus agréable et facile, autrement dit "récompenser" ceux qui sont assidus, tout en rendant la vie plus difficile aux absents. Nous verrons des exemples concrets dans le prochain billet (voir ici).
* Voir également cet exemple vécu où cette conversation a permis de régler le problème.
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