Lors du dernier salon de l’emploi Laval, des milliers de chercheurs d’emploi ont visité notre Babillard. Certains d’entre eux se sont montrés plus critiques qu’à l’habitude face à des emplois à faible salaire. J’ai pensé alors : « Ces gens se plaignent que tout coûte trop cher et veulent des hauts salaires. Est-ce qu'ils veulent le beurre et l’argent du beurre? »
Ceci m’a amené une réflexion que je partage avec vous… C’est le paradoxe qu’on peut illustrer par l’effet "l'important, c'est les bas prix". Sans critiquer le fait de vouloir en avoir pour son argent, ce paradoxe, c’est l'équation prix trop bas = coûte très cher. Des exemples? Ils sont souvent douloureux et on essaie de ne pas trop y penser en magasinant : travail des enfants à l’étranger, dommages environnementaux, exploitation des travailleurs, délocalisation, pertes d’emploi ici…
On peut avancer que, tant que nous continuons de réclamer les prix les plus bas à tout prix, ces conséquences continueront d’exister.
Offrir le juste salaire, tout comme prendre conscience du coût réel d’un achat, sont des modes de vie qui rapportent à long terme. Soyons cohérents en emploi comme dans nos achats, nos petites décisions ont plus d’impact que l’on pense, ici ou ailleurs…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire