Voici deux cas vécus pour illustrer un gros changement générationnel au niveau de l'emploi.
Témoignage dans un groupe Facebook
J'ai quitté un emploi très bien rémunéré avec fond de pension et autres avantages financiers pour me lancer dans le vide et je suis tellement sereine face à cette décision!
Climat de travail toxique, routine quotidienne infernale, absence de reconnaissance, jeux de pouvoir malsains, sur appel soirs et fins de semaine... T-E-R-M-I-N-É!
Entendu lors d'un congrès RH
Un des nouveaux employés est venu me voir. Il me dit que le job est correct mais qu'il s'en va parce qu'il ne se... "réalise pas". Wow...
Alors je lui ai dit, ok, qui est-ce qui t'offre un meilleur poste? Et là il m'a répondu... qu'il n'avait pas reçu d'offres! Le gars quitte un job à 55 000$ pour s'en aller nulle part!!
On le sentait un peu en état de choc : lâcher un bon emploi rémunérateur et sûr pour se lancer dans le vide lui semblait inimaginable.
Ce type de croyance est répandu et peut avoir des effets pervers. Certains se disent les employés sont très bien payés, qu'ils endurent les mauvaises conditions/climat de travail, de toute façon on n'a pas le contrôle là-dessus...
Une récession pour calmer le jeu?
J'ai même entendu des employeurs en venir à souhaiter une récession! Si ça arrivait, peut-être que ça calmerait un peu la croissance d'un marché du travail en surchauffe. Mais comme la démographie entraîne plus de départs que d'arrivées, et ce pour encore plusieurs années, mathématiquement on ne peut juste pas espérer que ça soit plus facile de sitôt.
Retour à la base...
Si un employeur pense qu'il a peu ou pas le contrôle dans la fidélisation, ou qu'il espère la récession pour régler ses difficultés de recrutement, pendant ce temps il ne s'ajuste pas à la situation. On revient alors à la base : que ça nous plaise ou non, les employés sont fidèles quand ils se sentent appréciés et traités comme un des éléments les plus importants d'une organisation, quand ils se sentent bien au travail, ou au moins pas trop mal! Tout le reste en découle...
Quand les fraises deviennent hors de prix ou introuvables, on peut blâmer la Californie, on peut payer de plus en plus cher, ou bien chercher des bleuets... Qui ne se trouvent peut-être pas au même endroit que les fraises!
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