Ce ne peut jamais être vraiment réglé une fois pour toute. La récurrence du problème démontre l'importance que les vêtements ont dans nos vies, une importance grandement sous-estimée lorsqu'on entend des commentaires comme "Du linge convenable, ce devrait pas être si difficile à comprendre ?" ou de l'autre côté "Bon, ils interdisent les jeans maintenant, ça va être quoi, ils vont nous obliger à porter un uniforme ?"
Si vous pensez que les vêtements sont strictement utilitaires, songez qu'il s'est vendu pour 28 milliards de dollars de vêtements et accessoires au Canada en 2014 (selon Statistiques Canada). Et depuis des milliers d'années, les vêtements servent à bien plus, soit :
- communiquer notre identité profonde (sexe, âge, valeurs, origines)
- donner des informations sur notre état d'esprit (humeur, désir de contact)
- montrer notre appartenance à des groupes ou des valeurs (classe sociale, profession, génération, employeur, comme le fait de travailler pour Bombardier)
- démontrer en partie notre "valeur" sociale (richesse, profession ou appartenance à certains groupes prestigieux comme les médecins ou membres d'un club huppé)
- exprimer un refus : envers certains groupes, certaines valeurs (piercing, carré rouge, jeans au travail)
Que faire ? L'éternelle politique vestimentaire a fait ses preuves, mais n'empêche pas le retour des discussions. En fait, aucune politique ne peut le faire, mais si elle est appliquée de la bonne façon, les gestionnaires seront mieux outillés pour y faire face et y perdront moins de temps. Nous verrons dans le prochain billet plusieurs éléments pour en arriver à ces résultats.
Écrit en juillet 2012, révisé en mai 2015
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