Mise à jour en novembre 2013
Voici quelques questions fréquentes et un résumé des réponses actuellement données par les autorités.
Avis : le sujet étant nouveau et de l'ordre de la santé publique, on dénote certaines incohérences selon les sources.
Est-ce qu'un employeur peut obliger un employé malade à demeurer à la maison ?
- Comme pour toute autre maladie ou circonstance, si on peut estimer raisonnablement que l'employé ne serait pas en mesure d'effectuer son travail, l'employeur peut exercer son droit de gérance et demander à l'employé de ne pas se présenter au travail. Toutefois, si ce congé est sans solde, je n'ai pas vu d'indication claire de ce qui arriverait si l'employé décidait de porter plainte. Les autorités médicales suggèrent que l'employé retourne au travail après l'arrêt des symptômes ou après 7 jours.
Devrait-il exiger un billet du médecin pour les absences ?
- Les autorités disent parfois non, afin d'alléger la pression sur le système de santé, d'autres oui, afin de suivre l'épidémie ou d'assurer à l'employeur qu'il s'agit bien d'une grippe. Comme pour les autres absences maladie, on suggère à l'employeur de ne demander un billet du médecin qu'en cas d'abus présumé.
Peut-il obliger des employés à se faire vacciner ?
- Sauf dans un contexte particulier (ex. employé en contact avec des gens au système immunitaire déficient), il semble imprudent d'en faire une obligation. En effet, l'employeur devrait prouver que les risques pour la santé des clients ou collègues sont plus grands que l'atteinte à l'intégrité et au libre-choix du travailleur, ce qui pourrait être difficile à démontrer.
Peut-il obliger l'utilisation de désinfectants ou masques ?
- En plus d'être difficile dans son application pratique, il semble que ces éléments soient peu utiles pour réduire les risques. Par exemple, dans le cas du SRAS, on a observé que les masques avaient été mal utilisés et avaient en fait plutôt contribué à la propagation du virus.
Dans le cas des désinfectants à main, de type Purell, on n'a pas vu d'impacts sur la diffusion du virus, mais plusieurs scientifique s'inquiètent qu'ils favorisent la résistance des bactéries aux antibiotiques.
Il vaut donc mieux insister sur le lavage des mains, et offrir au besoin un bon service de nettoyage des outils et surfaces de travail.
Il faut demeurer équilibré : la contagion débute environ 24 heures après la contamination, avant l'apparition des symptômes. Les mesures extrêmes sont donc plus ou moins utile. Un milieu de travail sain, encourageant les employés à se tenir en santé, représente probablement la meilleure des préventions.
D'autres informations sur le site de l'ORHRI (à jour novembre 2013)
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