Les enquêtes pré-emploi sont de plus en plus courantes. Aux références des emplois antérieurs, peuvent s’ajouter la vérification du dossier de crédit et du passé criminel, et plus rarement, le dossier de conduite, la validité d’un permis ou des diplômes, etc. Le passé étant souvent garant de l’avenir, c’est un outil très utile pour l’entreprise. Ces informations sont de plus en plus demandées, par exemple à cause des craintes de terrorisme, surtout avec des clients aux USA.
L’employeur sait habituellement qu'il ne peut prendre des renseignements sur un candidat sans son consentement express. Pour s’assurer de la légalité de l’autorisation, on recommande de faire remplir et signer un formulaire écrit et standard, vérifié pour éviter les "questions interdites". L’employeur ne peut pas ainsi demander ou utiliser des renseignements qui ne sont pas liés à l’emploi. La vérification du crédit, utile pour un comptable ou un conseiller financier, est souvent moins pertinente pour un gestionnaire d'usine.
Un candidat qui aurait menti sur ses antécédents peut encourir un congédiement par la suite, parce qu’il a ainsi brisé le lien de confiance avec son employeur. Dans la réalité, les employeurs préfèrent tenter de découvrir les points faibles avant l'embauche en vérifiant les informations disponibles et en écartant les candidats posant un doute. Par contre, on observe qu'en situation de pénurie et d'accélération du processus d'embauche, les employeurs sont de plus en plus nombreux à accepter des écarts mineurs ou encore à faire cette vérification suite à ou en même temps que l'embauche.
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