Déjà dans l'habillement, les règles sont difficiles à définir clairement. Pourquoi un jeans propre à 170$ est-il interdit et pas un chandail laid à 10$? Qui juge de la décence, notion qui varie selon les personnes, l'endroit et même d'une année à l'autre? On peut imposer un uniforme, ce qui se fait beaucoup en usine et dans les entreprises grand public (services, restaurants, boutiques). On peut aussi définir les grandes lignes de ce qui est attendu, souvent dans une politique qui peut être écrite ou verbale et qui contiendra :
- Les objectifs : respect des clients, image de l'entreprise, harmonie de l'équipe...
- Les règles légales ou sécuritaires : port d'un tablier, bottes à cap d'acier
- Les grandes lignes du code : vêtements corporatifs avec les clients, vendredi
- Exemples de ce qui est souhaité, accepté et non accepté
- Droit de l'entreprise d'exiger des correctifs en cas de non respect
- Conséquences lorsqu'un employé ne respecte pas un avis de son superviseur
Le gestionnaire devra quand même justifier ses directives auprès de la nouvelle génération, dont les parents ont souvent dû négocier chaque morceau de linge le matin au lieu de l'imposer une fois avec une taloche. Il est également dans la nature des jeunes de remettre en question les règles "anciennes", en particulier pour quelque chose d'aussi personnel que les vêtements.
Mais plus la politique sera claire, appliquée équitablement et laissera une certaine flexibilité aux employés dans leurs choix, moins de discussion il y aura.
Écrit en octobre 2012, révisé en mai 2015
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